Omar.

Quoi qu’il en soit, quoiqu’il arrive, si je brûle en enfer, je ne saurais pas rire.
Alors, comment se fait-il que je sourie ? Serait-ce par béatitude, ou serai-je maudit ?
Il est sûr que l’humain, s’il savait, serait bien plus humain.
D’ailleurs, qu’est-ce que ça veut dire : être plus humain ?
Être capable, ou suivre ces plaisirs de bambins ?
Des bambins qui ne grandissent jamais, des bambins qui certes ne connaîtront jamais la paix.
Une vie en enfer, puis tristement toute une éternité.
Il est sûr que si l’humain savait, il agirait différemment.
Moi je sais alors quoiqu’il en coûte ; j’essaie.
Toutes ces turpitudes, ces faux amis, ces démones dont j’ai été l’amant, je ne suis même plus mon ami.
J’ai été poli jusqu’à l’anéantissement, comme un diamant maudit recherché par des démons.
Pourtant le mal subsiste, alors comment l’éliminer ?
Devenir meilleur n’est plus qu’un idéal à croire que mes testicules m’ont été retirés.
Mais moi je suis un rêveur incompris, je réussis là où tout le monde abandonne et faussement sourit.
Alors tant pis si ma ville est un enfer terrestre, moi l’enfer de la terre ne m’impressionne guère.
La frontière est épaisse entre l’humain et le personnage.
Les agents doubles, les démons et les démones, personnellement j’en ai marre.
Mais une fois de plus je m’appelle Omar, un nom qui m’est cher, un personnage d’anthologie dans ma religion.
Un véritable vaillant, une foi incommensurable, une ancienne tête brûlée qui a fait de la justice un concept durable.
Alors je le redis, j’essaie, et tant que je me meus, si on me fait mal je ne renvoie plus la pareille.
Car tel est ma voie et ma foi, elle n’ira nulle part et les erreurs désormais je ne les fais plus qu’une fois.
C’est sûrement ça que de pousser dans la mécréance ambiante, je sais qui je suis et c’est une très belle ambiance.
La solitude est un cadeau béni, tant qu’on ne se perd pas dans les achats et les crédits.
Consommer est devenu la norme, une évolution pour l’être humain moderne, ce nouvel humain maudit.
De tout temps j’ai cherché la paix, et maintenant je sens bien que je l’ai a bout de mains.
Alors tant pis, avoir la foi c’est croire en soi et aussi que ça ira mieux demain.
À l’humain non spirituel je te dis ça : lève-toi de ton hypnose inculquée, je t’en prie réveille-toi,
Car le temps est au sacrifice c’est ce que l’humain ne réalise pas, vivre dans des camps de concentration et se contenter d’un meilleur toit,
Que ces parents, sa famille, ces voisins et son État.
Ce ne sera pas facile j’en conviens, je sais de quoi je parle et je sais d’où je viens.
Avoir de la chance c’est avoir la foi, être guidé par Allah, et non la proie de tous ces états.
De servitude, d’excitation, de tristesse et de joie.
Réveille-toi humain moderne, tu es la pire version de tous tes ancêtres, quels qu’ils soient.
C’est ainsi que s’achève ce récit, qui parle d’espérance, de changement et de foi.
Je suis le fier Omar Barakate d’autrefois,
Surement car j’ai visité la Mecque et je promets que ce ne sera pas la dernière fois,
Enfin seulement si le Divin me le permet, d’ici là je n’haïrai plus jamais,
Désormais mon credo c’est de pardonner et d’aimer.
Aux inconnus et aux scélérats,
Bienvenue à vous, venez tous dans mes bras !
Barakate Omar.

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